Agriculture au Togo

Les agriculteurs togolais vu leur pauvreté, préfèrent utiliser des équipements peu onéreux qui sont de fabrication locale que d’utiliser des machines venues de l’étranger qu’ils ne pourront jamais s’acheter Ce pendant, malgré leurs efforts le rendement est faible.Ils méritent d’être accompagnés dans l’accès à l’utilisation d’outils plus efficaces et dans la formation à des techniques agricoles raisonnée.L’accès à l’eau reste souvent une difficulté,des projets d’irrigation pourraient être développés.Nous souhaitons leurs apporter notre modeste soutiens sous forme d’aide matérielle et technique

A savoir sur l’agriculture au Togo

Le Togo, petit pays de l’Afrique de l’ouest est aujourd’hui classé parmi les pays les moins avancés et les plus pauvres de la planète.
A l’heure actuelle où les puissances mondiales à l’instar des Etats-Unis et de la France, ont le fondement de
leur économie construit essentiellement sur les industries, le Togo, quant à lui, croit toujours en une réussite économique purement agricole.
En effet, le Togo possède une économie basée sur l’agriculture, une agriculture qui n’est pas à l’abris des
aléas climatiques et souffre cruellement de manque de modernisation malgré la « révolution verte » survenue dans
les années 70. Elle contribue néanmoins pour une grande part au PIB national.
Quelles sont les caractéristiques véritables de l’agriculture togolaise et quelles sont les conditions de travail
des agriculteurs Togolais ? Les réponses à ces questions nous permettront de faire le diagnostic de l’agriculture du
Togo et de voir jusqu’à quel point sa faiblesse influence fortement la balance économique du pays.

A- La révolution verte

« Manger à sa faim !  » Tel était l’objectif principal des réformes agricoles survenues dans les années 70,
réformes auxquelles on a donné le nom de  » révolution verte « .
Placée sous la direction des organismes tels que l’Office National des Produits Vivriers, la Caisse nationale de
Crédit Agricole, la révolution verte initiée par l’ex président togolais, vise la motorisation de l’agriculture, le
développement de la culture attelée, la vulgarisation des intrants de type moderne (semences sélectionnées,
engrais, insecticides) et la formation des jeunes agriculteurs.
Cette révolution voulait mettre un accent particulier sur les cultures vivrières en accroissant leur production au
détriment des cultures d’exportation qui avaient une proportion importante à cause des exigences coloniales d’alors.
Le but de la révolution est d’amener en une décennie le Togo à l’autosuffisance alimentaire en garantissant
ainsi aux citoyens Togolais une sécurité alimentaire totale et durable.
Malheureusement, cette révolution qui avait pourtant bien démarré, a été un échec total. Cet échec qui est dû
à l’incompétence des responsables corrompus et de moindre scrupule qui avaient dirigé ladite révolution. Cet échec
explique d’ailleurs l’état actuel, peu enviable, de l’agriculture togolaise caractérisée par des techniques culturales « 
dépassées  » et inefficaces.

mais au Togo

manioc au Togo

IGNAME au TOGO

https://afrique.latribune.fr/entreprises/agriculture/2018-04-10/agriculture-le-togo-veut-passer-a-la-vitesse-superieure-774823.html

B- Les techniques ou les stratégies agricoles

Parler de techniques agricoles au Togo n’est pas évidente car celles-ci, si elles existent d’ailleurs, n’ont pas du
tout évolué ou ont très peu évolué avec le temps. La plupart des agriculteurs se contentent des techniques
culturales  » ancestrales  » dont le point commun est l’aspect manuel du travail.

1- La culture manuelle


C’est la technique la plus utilisée dans le pays. Elle est basée sur l’utilisation des outils archaïques tels que la
houe, le coupe-coupe, le râteau, la daba qui ne permettent pas aux agriculteurs de pratiquer une agriculture à
grande échelle, ce qui entraîne une sous-exploitation des terres disponibles et un rendement très faible, en toute
logique. La culture manuelle conduit donc les agriculteurs à pratiquer de façon régulière mais non désirée, la
jachère en raison de leur incapacité à labourer dans les délais requis les vastes terres dont ils sont propriétaires.

L’agriculture du Togo


La culture manuelle concerne en grande partie les cultures vivrières (maïs, igname, manioc) qui sont
consommés par les populations locales.
Ce type de culture permet de distinguer des pratiques culturales qui sont intimement liées non seulement au
produit cultivé mais aussi à la région ou à la nature du sol exploité. Ainsi on :
ƒ La culture en terrasses : c’est un système traditionnel particulier de cultures vivrières qu’on trouve
uniquement au Nord du Togo. Dans la région de la Kara qui est connue pour ses montagnes et ses sols caillouteux,
la culture en terrasse y est pratiquée depuis longtemps. Cette stratégie consiste à créer des sortes d’autels faits à
l’aide de pierres qui sont surmontées de terre ferme sur laquelle les cultures sont effectuées. La culture en terrasse
est exclusivement réservée et pratiquée par le peuple Kabyè qui détient le secret.

ƒ La culture en sillon :

les sillons sont de longues trachées faites à l’aide de houe ou de
daba dans lesquelles les semences sont enfouies. Cette technique est utilisée un peu partout dans le pays et
concerne le plus souvent les céréales (maïs, mil, sorgho, fonio). Elle est très importante car elle permet le maintien
des plantes de céréales et les protège contre les érosions éoliennes et surtout hydriques. La réalisation des sillons
est très fastidieuse mais très intéressante car elle permet aux agriculteurs de se passer du premier sarclage de leur
champ.

ƒ La culture en buttes :

pour la culture des tubercules telles que l’igname, la patate douce
(à l’exception du manioc), les buttes sont incontournables. Ce sont de petites élévations de terre ponctuelles
réalisées à l’aie de houe ou de daba et qui abritent les semences.

Utilisation d’engrais et d’insecticides

Bien qu’il n’existe apparemment aucun texte officiel régissant l’importation et la commercialisation des engrais
et insecticides, les services de l’Etat comme la SOTOCO (Société Togolaise du Coton) ont défini des spécifications
dans les cahiers de charges. Ces spécifications empêchent les paysans de bénéficier de l’accès à certains produits
disponibles sur le marché. De plus, les prix de cession des engrais vivriers et des insecticides vendus par l’Etat sont
fixés annuellement soit par arrêtés ministériels ou par des notes circulaires du Secrétaire Général du Ministère. Les
différents circuits de distribution existants ne permettent pas d’approvisionner le marché de façon optimale et
durable.
Ceci étant, les agriculteurs s’orientent vers l’usage d’engrais naturels (fumiers ou compost) qui sont d’ailleurs
t
rès écologiques et permettent d’obtenir des produits sains et biologiques. Quant aux insecticides, les agriculteurs
sont très réservés pour son usage. Ces produits ne sont pas perçus par les agriculteurs qui en ont une image
néfaste. Pour la culture des produits d’exportation (coton, cacao, café), les engrais et insecticides sont
systématiquement employés.

– Sélection des semences et leur amélioration

Soucieux d’un rendement meilleur pour les cultures, l’Etat essaye tant bien que mal de mettre à la disposition
des agriculteurs, des semences sélectionnées qui présentent une productivité excellente. C’est le cas du coton, du
café, du cacao et surtout du maïs.
Le seul problème qui se pose demeure le prix élevé de ces semences et leur indisponibilité fréquente. En effet,
l’Etat se trouve souvent dans l’incapacité de fournir aux agriculteurs des semences améliorées quand ceux-ci le
désirent. De ce fait, la plupart des paysans sont contraints d’utiliser toutes sortes de semences qu’ils trouvent,
semences qui sont le pus souvent peu productives.
Quant à l’amélioration des semences, le Togo est toujours en phase d’essai dans l’exploitation des OGM
(organismes génétiquement modifiés). Considérée par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture) comme la solution miracle aux problèmes de famine qui gangrènent l’Afrique en général, la « 
révolution génétique  » au Togo trouve quelques difficultés pour démarrer en toute sérénité. Les autorités mettent
en avant comme argument les risques potentiels que représentent les OGM pour la santé humaine et l’environnement.

Considérant la situation actuelle, la biotechnologie se révèle la solution unique pour sortir le Togo de la crise
répétitive de la pénurie céréalière (maïs notamment).

Avocat du Togo

Banane du Togo

ANANAS DU TOGO